Avions européens et américains : enjeux économiques et stratégiques
Les avions de chasse représentent un outil clé pour les nations, aussi bien sur le plan militaire que diplomatique. Les constructeurs européens et américains occupent une place centrale dans ce domaine, en fournissant des appareils adaptés aux besoins de leurs armées et de leurs partenaires. Ces avions se distinguent par leurs spécifications techniques, leurs coûts et leur rôle dans les stratégies d'influence internationale, bien que leur mission principale soit similaire : protéger l’espace aérien et soutenir les missions militaires.
Les États-Unis produisent des modèles comme le F-35, le F-22 et le F-15, largement utilisés par leurs forces armées et exportés à leurs alliés. Le F-35, par exemple, a été intégré dans les flottes du Royaume-Uni, du Japon ou encore de l’Australie. Avec un prix de base supérieur à 80 millions d’euros, cet avion inclut des systèmes évolutifs et un support logistique important. Ces caractéristiques en font un levier économique et stratégique pour les États-Unis, standardisant les équipements de leurs alliés et consolidant leur influence globale.
L’Europe, quant à elle, propose des avions comme le Rafale, l’Eurofighter Typhoon et le Gripen, le Dôme de Fer d'Israel chacun répondant à des besoins spécifiques. Le Rafale, développé par la France, coûte environ 70 millions d’euros, tandis que le Gripen suédois, avec un prix d’environ 50 millions d’euros, offre une option plus économique. Ces appareils privilégient la modularité et l’adaptabilité, permettant leur emploi dans des missions variées, allant de la défense aérienne aux frappes tactiques.
Les accords commerciaux autour des avions de chasse incluent souvent des partenariats industriels et des transferts de technologie. Les États-Unis imposent fréquemment des conditions strictes sur l’utilisation et la revente des appareils, créant une dépendance stratégique. En revanche, les offres européennes sont souvent plus flexibles, attirant des clients souhaitant conserver une autonomie dans leurs choix stratégiques.
En plus de leur usage militaire, les avions de chasse sont également des instruments diplomatiques. Les États-Unis se servent de leurs exportations pour renforcer leurs alliances dans des régions clés. Par exemple, les livraisons de F-35 à Israël ou à la Corée du Sud contribuent à sécuriser des partenariats dans des zones géopolitiques sensibles. De leur côté, des pays européens comme la France utilisent des avions comme le Rafale pour établir des relations stratégiques avec des clients comme l’Inde ou les Émirats arabes unis.
Les volumes de production des constructeurs américains, tels que Lockheed Martin, surpassent ceux des Européens. Avec plus de 3 000 F-35 commandés à travers le monde, les États-Unis dominent le marché. Toutefois, les appareils européens conservent leur attractivité, notamment auprès de pays cherchant une alternative. Par exemple, le Rafale a trouvé des acheteurs en Égypte et au Qatar, tandis que le Gripen répond aux attentes de pays à budgets plus restreints comme la Hongrie ou le Brésil.
Ces choix reflètent des priorités militaires distinctes entre les deux blocs. Les États-Unis, avec leur budget de défense de 800 milliards d’euros, conçoivent des avions pour des conflits de grande envergure. En revanche, les nations européennes, disposant de budgets moins conséquents, favorisent des appareils multifonctions, adaptés aux opérations conjointes dans le cadre de l’OTAN. Ces approches influencent les technologies développées, notamment dans les domaines de la furtivité et de l’armement.
Les avions de chasse sont également au cœur des relations politiques internationales. Des sanctions ou des tensions peuvent affecter les ventes, comme ce fut le cas pour la Turquie, exclue du programme F-35 après l’acquisition de systèmes russes. Les appareils européens, plus souples dans leur commerce, offrent une alternative pour des clients souhaitant diversifier leurs partenariats.
En fin de compte, qu’ils soient européens ou américains, ces avions illustrent des choix stratégiques différents. Les États-Unis dominent le marché en termes de volume, tandis que les constructeurs européens restent compétitifs grâce à des solutions adaptées à divers besoins. Cette diversité dans l’offre permet aux forces aériennes mondiales de disposer d’options répondant à des priorités variées.
Les Cyberattaques contre les Infrastructures Critiques
Les infrastructures critiques, telles que les réseaux électriques, les systèmes de transport, les installations de traitement de l'eau, les services de santé et les réseaux de communication, sont essentielles au fonctionnement de nos sociétés modernes. Ces infrastructures sont de plus en plus ciblées par des cyberattaques, posant des menaces graves pour la sécurité nationale, la stabilité économique et le bien-être public. Cet essai examine les motivations, les méthodes et les impacts des cyberattaques contre les infrastructures critiques, ainsi que les mesures nécessaires pour les protéger.
Les motivations derrière les cyberattaques contre les infrastructures critiques sont variées et souvent complexes. Les acteurs malveillants peuvent être des États-nations cherchant à déstabiliser leurs rivaux, des groupes terroristes visant à semer la panique et la destruction, des cybercriminels cherchant un gain financier, ou même des hacktivistes poursuivant des objectifs idéologiques. Par exemple, des États-nations peuvent lancer des cyberattaques pour affaiblir la capacité militaire ou économique d'un adversaire, tandis que des cybercriminels peuvent tenter de chiffrer les systèmes de gestion des infrastructures pour exiger des rançons. Les motivations idéologiques peuvent inclure des tentatives de dénonciation ou de sabotage de projets controversés.
Les méthodes utilisées pour attaquer les infrastructures critiques sont également diverses et sophistiquées. Les cyberattaques peuvent inclure des malwares, des ransomwares, des attaques par déni de service distribué (DDoS), des intrusions via des vulnérabilités de logiciels, et des techniques d'ingénierie sociale. Par exemple, les ransomwares peuvent chiffrer les données des systèmes de contrôle industriel, paralysant ainsi les opérations jusqu'au paiement d'une rançon. Les attaques DDoS peuvent submerger les réseaux de communication, rendant les services essentiels inaccessibles. L'ingénierie sociale peut être utilisée pour tromper les employés et obtenir un accès non autorisé aux systèmes internes.
Les impacts des cyberattaques contre les infrastructures critiques peuvent être dévastateurs. En perturbant les services essentiels, ces attaques peuvent entraîner des pannes de courant, des interruptions de transport, des contaminations de l'eau potable, des retards dans les soins médicaux, et des perturbations des communications. Par exemple, une attaque réussie contre un réseau électrique peut plonger des villes entières dans le noir, affectant non seulement les foyers mais aussi les hôpitaux, les écoles et les entreprises. De plus, les attaques contre les infrastructures de santé peuvent compromettre des données sensibles des patients et perturber les services médicaux, mettant en danger la vie des personnes.
En outre, les cyberattaques contre les infrastructures critiques ont des implications économiques considérables. Les coûts de récupération après une attaque peuvent être énormes, incluant les réparations des systèmes endommagés, les pertes de revenus dues aux interruptions de service, et les investissements nécessaires pour renforcer les mesures de sécurité. Par exemple, une attaque contre un pipeline de distribution de pétrole peut non seulement perturber l'approvisionnement en carburant mais aussi entraîner des pertes financières importantes pour les entreprises et augmenter les prix pour les consommateurs. Les impacts économiques peuvent également s'étendre aux marchés financiers, car l'incertitude et l'instabilité causées par de telles attaques peuvent affecter la confiance des investisseurs.
Pour protéger les infrastructures critiques contre les cyberattaques, une approche globale et coordonnée est nécessaire. Les gouvernements, les entreprises et les autres parties prenantes doivent collaborer pour développer et mettre en œuvre des stratégies de cybersécurité robustes. Ces stratégies devraient inclure la mise en place de mesures de protection avancées, telles que l'utilisation de technologies de détection et de prévention des intrusions, le chiffrement des données, et la segmentation des réseaux pour limiter la propagation des attaques.
La formation et la sensibilisation des employés sont également essentielles pour renforcer la cybersécurité. Les employés doivent être formés aux meilleures pratiques de sécurité, y compris la reconnaissance des tentatives de phishing, l'utilisation de mots de passe forts, et la mise en œuvre de l'authentification à plusieurs facteurs. Des simulations d'attaques et des exercices de réponse aux incidents peuvent aider les organisations à se préparer aux cyberattaques et à améliorer leur capacité de réaction.
La coopération internationale est également cruciale pour contrer les cyberattaques contre les infrastructures critiques. Les cybermenaces sont souvent transnationales, nécessitant une collaboration entre les pays pour partager des informations, coordonner les réponses et poursuivre les cybercriminels. Les organisations internationales, telles qu'Interpol et l'Agence de l'Union européenne pour la cybersécurité (ENISA), jouent un rôle clé en facilitant cette coopération et en fournissant des ressources et des conseils aux États membres.
Enfin, les politiques et les régulations doivent évoluer pour répondre aux nouvelles menaces. Les gouvernements doivent adopter des cadres législatifs qui obligent les opérateurs d'infrastructures critiques à respecter des normes de sécurité strictes et à signaler rapidement les incidents de cybersécurité. Des audits réguliers et des évaluations de la vulnérabilité peuvent aider à identifier les faiblesses et à mettre en œuvre des améliorations continues.
En conclusion, les cyberattaques contre les infrastructures critiques représentent une menace sérieuse et croissante pour la sécurité nationale, la stabilité économique et le bien-être public. Les motivations et les méthodes de ces attaques sont variées et sophistiquées, nécessitant une approche globale et coordonnée pour les contrer. En renforçant la cybersécurité, en formant les employés, en coopérant au niveau international et en adaptant les régulations, il est possible de protéger les infrastructures critiques contre les cybermenaces et d'assurer leur résilience face aux attaques futures.
L’ère du DIY en décoration
L'essor de la décoration d'intérieur à faire soi-même est une sensation culturelle et économique considérable qui s'est développée au cours des dernières décennies. Avec l'avènement des médias numériques, l'accès accru aux sources d'information et l'évolution des comportements des consommateurs, le bricolage en décoration d'intérieur est passé d'un intérêt de niche à une tendance bien connue. Cet essai examine les facteurs à l'origine de la croissance du bricolage en décoration intérieure, ses implications sur l'industrie professionnelle de la conception et du style, ainsi que les perspectives d'avenir de ce secteur en plein essor.
Traditionnellement, la décoration d'intérieur était un service accessible principalement aux personnes aisées, les experts s'occupant de tout, de l'aménagement de l'espace à la sélection des matériaux. Toutefois, la fin du XXe siècle a été marquée par un changement. Des facteurs financiers tels que la crise du pétrole essentiel des années 1970 et les récessions qui ont suivi ont amené de nombreuses personnes à reconsidérer leurs dépenses. Simultanément, le développement de la culture de la clientèle et des médias de masse a commencé à démocratiser la compréhension de la décoration d'intérieur. Les magazines et les émissions de télévision ont commencé à proposer des trucs et astuces pour embellir les maisons de manière abordable et indépendante, jetant ainsi les bases de cette activité de bricolage.
L'internet est devenu une force centrale dans la croissance de la décoration d'intérieur par le biais du bricolage. Des programmes tels que Pinterest, Instagram et YouTube ne se contentent pas de fournir une inspiration inépuisable, ils proposent également des cours qui incitent les individus à entreprendre des projets eux-mêmes. Ces systèmes ne se limitent pas à l'inspiration ; ils offrent également un aspect de voisinage où les amateurs de bricolage peuvent partager des projets et des conseils, ce qui renforce encore l'attrait de la décoration à faire soi-même.
La vente au détail en ligne a également joué un rôle essentiel. La possibilité d'acheter des fournitures en ligne depuis n'importe où dans le monde permet de se procurer plus facilement et souvent à moindre coût les outils et décorations essentiels, relooker ses meubles ce qui fait tomber les anciennes barrières à l'entrée dans la décoration d'intérieur.
Le bricolage en décoration intérieure continue de se développer pour devenir un secteur économique considérable. Il stimule une large gamme d'articles, allant du simple matériel de bricolage aux fournitures haut de gamme pour l'amélioration de l'habitat. Les géants de la distribution, tels que House Depot et Lowe's, ont vu leurs efforts récompensés, élargissant leurs gammes de produits et proposant des ateliers pour tirer parti de cet engouement. L'attrait économique des travaux de bricolage est important, en particulier en période de récession économique, lorsque les propriétaires de maison reportent les services d'un expert au profit de travaux de bricolage plus économiques.
Le mouvement "Do it yourself" s'aligne bien sur d'autres tendances interpersonnelles et ethniques contemporaines. Les préoccupations environnementales ont stimulé l'intérêt pour le recyclage et l'utilisation de matériaux durables, que les projets de bricolage intègrent généralement. En outre, l'accent mis aujourd'hui sur l'individualisme et l'expression privée trouve dans l'ornementation intérieure bricolée une prise murale parfaite, qui permet aux gens de créer des espaces qui reflètent vraiment leur individualité et leurs idéaux.
Bien que certains puissent prétendre que l'augmentation de la décoration d'intérieur bricolée pourrait nuire à l'industrie du design professionnel, elle a au contraire élargi l'intérêt et l'appréciation du design de qualité. Les spécialistes sont progressivement considérés comme des collaborateurs ou des professionnels, en particulier pour les rénovations plus importantes ou plus complexes qui peuvent encore effrayer le propriétaire moyen.
À l'avenir, les technologies devraient jouer un rôle encore plus important dans la décoration intérieure. Les applications de réalité augmentée (RA) qui permettent aux gens d'imaginer des changements dans leurs propriétés avant de s'y engager sont de plus en plus sophistiquées. En outre, la tendance à l'automatisation personnalisée de l'aménagement intérieur, où les projets de bricolage peuvent inclure des éléments tels que l'éclairage intelligent, est en hausse.
La décoration d'intérieur à faire soi-même n'est pas seulement une mode ; c'est une tendance culturelle et économique robuste qui reflète des changements sociétaux et des développements technologiques plus larges. Elle renforce l'autonomie des individus, encourage l'action économique et améliore notre paysage social. À mesure que la technologie continue d'évoluer et que les habitudes des consommateurs se modifient, la décoration d'intérieur à faire soi-même est susceptible de se développer encore davantage, en redéfinissant constamment son rôle et son importance au sein de la communauté moderne.
Répliques et séquelles du tremblement de terre
Ces dernières années n'ont pas été favorables à l'île de Porto Rico, ni à son peuple.
Premièrement, les finances publiques de Porto Rico ont été ravagées par les fonds vautours, ce qui a conduit à l'imposition de politiques d'austérité extrêmes, suivies par des tentatives faibles et inadéquates du Congrès pour remédier aux problèmes de l'île et placer ses finances sur une base viable à long terme (voir Porto Rico est Se faire pincer, et cela nous coûtera à tous, entre autres couverture du capitalisme nu).
Et plus récemment, l'île a été frappée par un tremblement de terre de magnitude 6,4, le plus puissant d'un siècle. Des répliques importantes suivent quotidiennement et continuent, y compris un tremblement de magnitude 5,0 samedi matin, selon CBS News, un tremblement de terre de 5,0 magnitude frappe le sud de Porto Rico au milieu des tremblements en cours). Les résidents craignent que le pire ne soit encore à venir.
Une histoire «drôle» de serveuse sur sa vie à Porto Rico lors des récents tremblements de terre hante désormais Victor Martinez, qui faisait partie d'une délégation de Lehigh Valley qui a enquêté sur les ravages du week-end dernier.
Sa maison n'a pas encore été endommagée, mais sa famille ressent toujours les secousses violentes de la terre. Ainsi, ils dorment dehors et ne s'aventurent qu'à l'intérieur pour obtenir ce dont ils ont besoin. Cela se déroule comme un jeu. Son mari se tient à la porte d'entrée. Des tongs, à côté de la porte, crie-t-elle. Il court pour le récupérer. La prochaine demande: short, deuxième tiroir dans la chambre. Il entre et sort de nouveau - un article à la fois - juste au cas où le gros frappe. »
Martinez a déclaré que l'histoire peut évoquer une image comique, mais elle souligne vraiment le bilan émotionnel des Portoricains après qu'une série de tremblements de terre a commencé à secouer l'île des Caraïbes le 28 décembre. L'un a mesuré une magnitude de 6,4, la plus puissante là-bas en un siècle.
Cela continue de se produire, et personne ne sait si le prochain est le grand, et si c'est le grand, peut-être que nous aurons un tsunami », a déclaré Martinez, propriétaire de La Mega Radio. Ils sont effrayés. Ils ont peur. … C'est la torture psychologique que ces gens subissent. » Jerri-Lynn ici: emphase ajoutée. »
Martinez a raconté cette histoire mardi lors d'une table ronde au Centre hispanique de la vallée de Lehigh à Bethléem. La représentante américaine Susan Wild, une démocrate représentant la vallée de Lehigh, a organisé le forum pour rendre compte de ce qui se passe à Washington, D.C., au sujet des efforts de secours et pour entendre les témoignages d'une délégation de Lehigh Valley qui a visité la région. Les membres du Conseil d'Allentown, Cynthia Mota et Julio Guridy, ainsi que la conseillère municipale de Bethlehem Olga Negron se sont joints à Martinez pendant le voyage.
….
À Ponce, sur la côte sud de Porto Rico, il y avait 900 personnes dans le parking d'un stade de baseball et d'autres près d'une école tandis que les militaires préparaient le stade comme centre d'urgence, a déclaré Martinez. Certains dormaient sur des matelas pneumatiques dans le parking, d'autres avec juste des couvertures par terre. Une femme de 70 ans y était depuis deux semaines, a-t-il expliqué.
Je me considère raisonnablement bien informé. Pourtant, jusqu'à ce que je voie ce récent tweet, je ne réalisais pas à quel point les choses allaient mal à Porto Rico après les tremblements de terre:
Étant donné que les gens semblent avoir oublié la situation à Porto Rico:
Des milliers de personnes sont toujours dans des abris extérieurs, déplacées par les tremblements de terre. Il pleut sans arrêt, ce qui signifie que certains camps sont inondés. La FEMA n'a pas encore approuvé le loyer assisté pour reloger les gens.
Près de 8100 personnes ont trouvé refuge dans 42 abris gouvernementaux et non gouvernementaux situés dans 14 municipalités, dont les villes les plus durement touchées de Ponce, Penuelas, Guanica, Utuado, Guayanilla et Yauco. Des centaines d'autres vivent à l'extérieur de leur domicile, certaines dans des voitures et d'autres dans des tentes par peur des constructeurs dont au moins huit ont été blessés et un est décédé lorsqu'un mur s'est effondré sur lui dans sa résidence car des tremblements de terre se poursuivent dans ce domaine alors que deux répliques mesurant plus d'une magnitude de 4 se sont fait sentir hier.
…
À huit kilomètres de la montagne, au cœur de la Guyanilla, se trouve l'une des villes de tentes contrôlées par le gouvernement à l'intérieur du stade de baseball Luis A. Mercado Toro et d'un complexe sportif adjacent. Peu après le tremblement de terre du 7 janvier, la gouverneure Wanda Vazquez Garced a déclaré l'état d'urgence et a ordonné la garde nationale dans les municipalités touchées par les tremblements de terre.
L'une de leurs premières commandes a été d'établir ces communautés de tentes qui, par rapport aux tentes et aux conditions de vie dans les montagnes et le long des routes, sont le Ritz des villes de tentes.
Plus de deux douzaines de grandes tentes blanches ou brunes militaires ont été installées avec de nouveaux lits robustes et des couvertures chaudes. De grands générateurs fournissaient de l'énergie pour la lumière et dans certaines tentes, des installations de salle d'air étaient disponibles et les bénévoles du district scolaire local préparaient trois repas par jour et dans le stade, une ligne de commissariat et de buffet pour les repas chauds a été installée sur la troisième ligne de base du stade de baseball. Un groupe live s'est installé sous une grande tente à la maison pour divertir plus de 650 personnes vivant dans les tentes tandis que des super-héros se produisaient pour les enfants tandis que d'autres participaient à des activités sportives.
Nous essayons de les rendre aussi confortables que possible dans ces conditions », a expliqué le major Luis Melendez, médecin de la garde nationale de Porto Rico, également responsable de deux tentes d'hôpital. Il a dit que sa plus grande préoccupation est le bien-être mental des personnes touchées, en particulier les experts en santé mentale des États-Unis espèrent arriver bientôt pour les aider.
Interrogé sur ces résidents vivant dans les montagnes, le major Melendez était préoccupé par leur santé et leur sécurité. Pour beaucoup, ils préfèrent rester là-bas et être près de leur domicile et espèrent pouvoir rentrer chez eux bientôt », a-t-il déclaré.
Nous ne pouvons qu'espérer et prier. »
Rapports de CBS:
Le président américain Donald Trump a approuvé une déclaration de catastrophe majeure pour plus d'une douzaine de municipalités de Porto Rico à la suite de tremblements de terre qui, selon les responsables, ont causé plus de 200 millions de dollars de dégâts. Plus de 4 000 personnes restent dans des abris et les autorités s'attendent à ce que ce nombre augmente à la suite du séisme de samedi.
Les résidents de Porto Rico sont maintenant bien habitués à ce que le gouvernement fédéral ne soit pas en mesure de fournir l'aide allouée de manière efficace et efficiente. Vraiment, à quel point cela peut-il être difficile? D'autres pays sont en proie à de fréquents tremblements de terre et ne semblent pas avoir ce problème (voir cet exemple récent, impliquant la Turquie, le sauvetage du séisme en Turquie se termine après des dizaines de décombres)
Retour à l'appel du matin pour en savoir plus sur la parodie de Porto Rico:
Le financement du tremblement de terre de Trump vient sur les talons du département américain du Logement et du Développement urbain qui a accepté de débloquer 8,2 milliards de dollars d'aide pour les dommages causés par les ouragans Maria et Irma en 2017. L'argent a été retenu lorsque l'administration Trump a exprimé ses inquiétudes quant au fait que l'argent être mal géré.
Au cours du week-end, une vidéo a fait apparaître des fournitures de secours remontant prétendument à l'ouragan Maria, toujours dans des entrepôts à Porto Rico. Deux personnes au sein du gouvernement ont depuis été libérées de l'incident et les manifestants demandent la démission du gouverneur Wanda Vazquez, qui a pris ses fonctions en août lorsque son prédécesseur a démissionné après les manifestations.
C'est un embarras national, le fait de ne pas avoir alloué d'aide aux sinistrés aux personnes qui en ont besoin Je me souviens d'être à Istanbul lorsque Katrina a frappé - et d'avoir honte de la réponse incompétente de l'administration Bush. Mais Trump et ses serviteurs ont certainement dépassé cette piètre performance. À quel point est-ce difficile de cogner la tête pour acheminer les fournitures de secours des entrepôts aux mains des gens? Ou pour fournir une autre aide nécessaire pour sortir les gens des tentes et les loger correctement?
Hélas, les pauvres de Porto Rico continuent de subir les conséquences de cette incompétence.
Dans le sillage de la neige: mon périple en motoneige
Parcourir les collines enneigées parfaites sur une motoneige était une expérience qui dépassait la simple aventure ; c'était un voyage dans un monde de beauté palpitante et d'indépendance revigorante. La journée a commencé sous un ciel azur très clair, alors que la lumière du soleil projetait son poids doré sur l'étendue infinie de couleur blanche. L'air était vif et frais, teinté de l'arôme des pins et d'un subtil parfum d'hiver.
Alors que nous nous préparons, que nous enfilons nos combinaisons de protection et nos casques, un sentiment de plaisir est palpable. Nous nous apprêtons à partir en voyage sur l'un des plus beaux terrains de jeu de la nature. Les motoneiges, grâce à leurs moteurs puissants et à leur conception moderne, se tiennent prêtes, comme des chevaux impatients de galoper vers la nature sauvage.
Dès que les moteurs se sont mis à rugir, on a eu l'impression de réveiller la montagne elle-même. Le son a résonné dans les vallées, introduisant notre présence. Lorsque nous sommes partis, la neige sous les traîneaux s'est agitée et a volé, créant une traînée brumeuse juste derrière nous. La sensation de vitesse était grisante, un mélange parfait d'énergie et de sophistication.
Les pistes que nous avons traversées étaient un mélange de zones ouvertes, où la neige s'étendait comme une toile vierge, et de forêts denses, où les arbres et les arbustes se dressaient haut et stoïques, leurs membres lourds de neige. Dans les carrières ouvertes, les motoneiges glissaient sans effort, laissant une traînée tourbillonnante. Nous avions l'impression de voler, le vent froid nous mordant le visage, tout en étant revigorant par son intensité.
Lorsque nous avons rejoint la forêt, le paysage s'est transformé. La lumière s'estompait, filtrée par l'épaisse canopée mentionnée précédemment. Le sentier est devenu plus étroit, serpentant entre les arbustes, randonnée motoneige traversant des ruisseaux gelés ou des pentes plus raides. Il s'agissait d'un examen d'habileté, qui consistait à manœuvrer les motoneiges avec précision. Le plaisir de franchir ces obstacles était sans égal, chaque transformation et chaque saut témoignant des capacités de la machine et de notre propre dextérité.
L'un des moments les plus étonnants est arrivé lorsque nous sommes parvenus à nettoyer le sommet. La vue était panoramique, une immense étendue de montagnes et de vallées s'étendait à l'horizon. Le soleil était à son zénith à ce moment-là, jetant une lueur radieuse sur la neige, la faisant scintiller comme une mer de pierres précieuses. Nous nous sommes arrêtés là, moteurs au ralenti, émerveillés par le spectacle qui s'offrait à nous. Le silence était profond, rompu seulement par le doux murmure du vent qui soufflait. C'était une minute de sérénité, un contraste frappant avec le trajet chargé d'adrénaline.
Alors que nous reprenions notre voyage, nous avons rencontré des pentes qui offraient un nouveau type d'excitation. La descente de ces pentes était une danse avec la gravité, un glissement contrôlé qui nous donnait des frissons d'excitation. Les motoneiges s'en chargeaient avec facilité, leurs chenilles s'agrippant aux chutes de neige, ce qui nous permettait de glisser à une vitesse exaltante.
Tout au long du trajet, la relation entre l'homme et l'engin s'est renforcée. Les motoneiges n'étaient pas seulement des véhicules ; c'étaient des compagnons, qui répondaient à chacune de nos commandes, révélant notre plaisir et notre excitation. Le sentiment d'être seul avec la machine, relié à l'accélérateur et à la direction, était puissant.
À la fin de l'après-midi, nous nous sommes retrouvés dans une vallée où la neige était épaisse et intacte. C'était pour nous un terrain de jeu où nous pouvions apprendre, tracer nos chemins et laisser notre empreinte. Nous avons fait la course, nous avons tourné, nous avons ri - la joie était débridée. La neige volait autour de nous comme un tourbillon, une fête de la flexibilité et de la vie.
Mais toutes les aventures ont une fin. Lorsque la lumière du soleil a commencé à descendre sous les sommets, projetant de longues ombres dans le paysage, nous savions qu'il était temps de reprendre le chemin du retour. Le voyage de retour est une occasion de réfléchir, de revivre les activités de la journée, d'être vraiment reconnaissants de la beauté que nous avons vue et de l'exaltation que nous avons ressentie.
Lorsque nous avons atteint notre point de départ, les moteurs se sont tus et un sentiment de plénitude nous a envahis. Nous nous sommes embarqués au cœur des collines, nous nous sommes mis au défi et nous sommes repartis avec des souvenirs qui nous accompagneront toute notre vie.
Ce voyage en motoneige était plus qu'une simple excursion dans les montagnes ; c'était une célébration de la majesté de la nature, un témoignage de l'ingéniosité et de l'esprit de l'homme. C'était un voyage qui a saisi l'essence de la liberté et le plaisir de l'exploration. En y repensant, je reconnais que cette rencontre était loin d'être le plaisir de rouler ; il s'agissait d'une quête de l'esprit, d'une expérience de la beauté crue et débridée du monde naturel. C'était vraiment, vraiment, une grande randonnée dans les montagnes.
La Colonie Perdue de Roanoke : Un Mystère Ancien qui Subsiste
La Colonie Perdue de Roanoke est l'un des mystères les plus durables de l'histoire américaine. En 1587, un groupe de colons anglais a établi une colonie sur l'île de Roanoke, située au large de la côte est de l'Amérique du Nord, dans ce qui est aujourd'hui l'État de Caroline du Nord. Cependant, après quelques années, la colonie a mystérieusement disparu sans laisser de traces, et les questions sur son sort demeurent sans réponse. Dans cet article, nous explorerons l'histoire de la Colonie Perdue de Roanoke, ses origines, ses tentatives de résolution et les nombreuses théories qui ont été avancées pour expliquer sa disparition.
Histoire de la Colonie Perdue de Roanoke
La Colonie Perdue de Roanoke a été établie en 1587 par un groupe de colons anglais sous la direction de John White. Cette colonie comprenait des familles et des enfants, ce qui en faisait l'une des premières tentatives de peuplement permanent en Amérique du Nord. Cependant, des problèmes logistiques, des tensions avec les populations autochtones et le manque de fournitures ont rapidement mis la colonie en difficulté.
John White, le gouverneur de la colonie, est retourné en Angleterre en 1587 pour obtenir des renforts et des provisions. Cependant, en raison des conflits entre l'Angleterre et l'Espagne (l'Invincible Armada espagnole menaçait l'Angleterre à l'époque), White n'a pu retourner à Roanoke qu'en 1590. À son retour, il a découvert que la colonie avait disparu, et le seul indice était le mot "CROATOAN" gravé sur un arbre et "CRO" gravé sur un poteau de palissade.
Théories sur la disparition
La disparition de la Colonie Perdue de Roanoke a donné lieu à de nombreuses théories et spéculations, mais aucune réponse définitive n'a été trouvée. Voici quelques-unes des théories les plus couramment avancées :
1. Migration vers une autre colonie : Certains croient que les colons ont peut-être quitté Roanoke et se sont déplacés vers une autre colonie ou une communauté amérindienne voisine, comme les Croatoans, pour échapper aux difficultés de la vie sur l'île.
2. Attaque des autochtones : D'autres suggèrent que les colons pourraient avoir été attaqués et assimilés par les populations autochtones locales, ou qu'ils auraient été massacrés en raison de tensions croissantes.
3. Famine et maladie : Il est possible que la colonie ait souffert de la famine, de maladies ou d'autres difficultés qui ont conduit à son déclin et à sa disparition.
4. Émigration : Une théorie avancée est que les colons auraient pu quitter Roanoke à bord de navires et chercher refuge ailleurs, peut-être en Angleterre ou dans une autre colonie.
Héritage et mystère persistant
La Colonie Perdue de Roanoke reste un mystère non résolu qui a captivé l'imagination des historiens, des archéologues et du grand public depuis des siècles. Malgré les fouilles archéologiques, les découvertes de traces archéologiques et les enquêtes historiques, la disparition des colons de Roanoke reste l'un des mystères les plus célèbres et durables de l'histoire américaine.
La Colonie Perdue de Roanoke représente également un exemple précoce des défis et des incertitudes auxquels les premiers colons européens ont été confrontés en Amérique du Nord. Son histoire continue de susciter la curiosité et de servir de rappel de la complexité de l'interaction entre les colons européens et les peuples autochtones dans le Nouveau Monde.
Le plaisir de découvrir la cuisine étrangère
L'exploration culinaire est depuis longtemps un voyage fascinant qui transcende les frontières géographiques, permettant aux individus de savourer les différentes saveurs et arômes des plats étrangers. Le plaisir de découvrir des plats étrangers est une expérience unique qui non seulement émoustille les papilles gustatives, mais élargit également les horizons culturels et favorise les relations entre des personnes originaires des quatre coins du monde. Des repas de rue très chauds de l'Asie aux riches saveurs des plats européens, l'expérience de la dégustation de différents plats donne de délicieux conseils sur les pratiques, l'histoire et l'innovation de diverses cultures.
L'excitation de la découverte de plats étrangers se déroule comme un voyage immersif autour du monde. Chaque bouchée d'un plat inconnu est comme une entrée dans un nouveau royaume de sensations gustatives. Imaginez que vous vous promeniez sur les routes animées de Bangkok et que vous dégustiez la chaleur torride du Pad Thai, une quintessence de la cuisine thaïlandaise de quartier. La quantité totale de saveurs sucrées, acides, salées, chaudes et épicées crée une explosion de goûts, captivant à la fois le mangeur aventureux et le connaisseur. Aux quatre coins du monde, les délicats étages d'un croissant français nous transportent dans les élégants cafés de Paris, les bases de la nutrition mettant en valeur l'art qui se cache derrière cette pâtisserie simple mais délicieuse. Chaque bouchée raconte l'histoire d'un dévouement, d'un savoir-faire et de traditions consacrées par le temps qui forment le patrimoine culinaire.
Les aliments étrangers permettent de comprendre les subtilités d'une culture. Les traditions culinaires ont tendance à être profondément liées à l'histoire, à la géographie et aux méthodes sociales d'un lieu. Par exemple, le concept japonais de "washoku" met l'accent sur l'équilibre entre les substances et la nature, reflétant le respect du pays pour son environnement. Les sushis, l'un des principaux plats japonais, incarnent cette philosophie grâce à leur présentation fraîche et minimaliste, qui met en évidence les avantages de la simplicité. En découvrant la cuisine étrangère, les gens acquièrent une compréhension beaucoup plus profonde des valeurs et des croyances qui façonnent ces pratiques culinaires, ce qui favorise un lien qui transcende les frontières.
Le plaisir de découvrir la cuisine d'outre-mer ne se limite pas aux plats traditionnels ; il implique également de découvrir les façons innovantes dont les cultures mélangent les ingrédients et les méthodes. Les plats de fusion illustrent la créativité qui naît de la convergence de différentes traditions culinaires. La popularité de la combinaison coréenne-mexicaine, que l'on retrouve dans des plats tels que les tacos au barbecue coréen, témoigne de la façon dont des saveurs contrastées peuvent harmonieusement s'associer pour donner naissance à quelque chose de totalement nouveau et excitant. Cette expérimentation culinaire repousse les limites et remet en question les idées préconçues, encourageant les chefs et les convives à faire preuve d'ouverture d'esprit et d'adaptabilité.
Le plaisir de découvrir une cuisine étrangère cultive également l'empathie et la compréhension. Lorsque nous préférons les saveurs d'un pays lointain, nous participons à une expérience partagée qui nous unit à des personnes géographiquement éloignées mais émotionnellement proches. En faisant preuve d'empathie à l'égard des substances, des techniques et des histoires qui sous-tendent ces plats, nous reconnaissons la riche tapisserie d'expériences individuelles qui composent notre communauté internationale. Cette reconnaissance conduit à une plus grande gratitude pour la diversité et à une plus grande volonté d'apprendre à connaître les autres cultures, ce qui, en fin de compte, permet de cultiver un monde plus inclusif et plus harmonieux.
Se lancer dans une aventure culinaire pour apprendre des plats étrangers, c'est comme s'embarquer pour un voyage sensoriel. Chaque lieu possède sa propre symphonie olfactive, qui va des épices piquantes des currys indiens aux notes terreuses des pâtes italiennes infusées à la truffe. Les textures jouent également un rôle essentiel, du croquant du poulet frit coréen au velouté d'une sauce béarnaise française traditionnelle. L'attrait visuel des plats étrangers, avec leurs couleurs vives et leurs rapports artistiques, transforme le repas en une fête pour l'œil et le palais. Cette expérience multisensorielle améliore le plaisir de la découverte des aliments étrangers, en imprimant des souvenirs qui restent longtemps après la fin du repas.
Le plaisir d'identifier des aliments étrangers est un voyage captivant qui englobe le goût, la culture, le progrès et la sympathie. Cette exploration culinaire ne se contente pas de ravir les sens, elle enrichit également notre compréhension des différentes cultures du monde. Qu'il s'agisse de savourer les épices parfumées de l'Inde, les savoureux plats de rue de la Thaïlande ou les fragiles pâtisseries de la France, chaque bouchée est une invitation à découvrir, à établir des liens et à apprécier les avantages de la gastronomie mondiale. En acceptant le plaisir de découvrir des aliments étrangers, nous ne nous contentons pas de savourer de délicieuses saveurs, mais nous contribuons également à une communauté beaucoup plus interconnectée et harmonieuse.
Mesurer l’impact de l’immigration sur les salaires
Je dois avouer que je n'ai pas lu les documents sous-jacents. Cependant, j'ai toutes les raisons de penser que ce résumé est exact. Et si c'est le cas, je vois deux lacunes dans cette analyse et j'accueille favorablement les réactions des lecteurs, en particulier ceux qui connaissent ce débat (ou alternativement, l'économie de Miami)
Premièrement, il ne semble pas du tout permettre de macro-tendances. Les immigrants sont arrivés en 1980, au plus profond d'une récession très désagréable. Ainsi, les travailleurs supplémentaires ont été repris dans la reprise économique vigoureuse et soutenue après sa fin. La seconde est de savoir si Miami »peut être traitée comme une économie discrète. Combien d'emplois bas de gamme existe-t-il avec des employeurs locaux qui pourraient et pourraient baisser leur salaire, par rapport à ceux comme McDonalds et les chaînes hôtelières nationales qui ne le feraient pas?
Par Silvia Merler, actuellement membre affilié de Bruegel et auparavant analyste économique à la DG Affaires économiques et financières de la Commission européenne. Publié à l'origine chez Bruegel
Quel est l'enjeu: comment l'immigration affecte-t-elle les salaires des travailleurs locaux? Une façon de répondre à cette question consiste à exploiter une expérience naturelle. Le pont élévateur de Mariel de 1980 a constitué une expérience idéale - entraînant une augmentation soudaine et importante de travailleurs peu qualifiés dans une seule ville - mais les résultats sont encore vivement débattus.
En 1980, 125 000 immigrants pour la plupart peu qualifiés sont arrivés à Miami de Mariel Bay, Cuba (Mariel Boatlift ») en quelques mois. En 1990, David Card a étudié les effets du pont élévateur sur le marché du travail de Miami. Les immigrants de Mariel ont augmenté la main-d'œuvre de Miami de 7%, et l'offre de main-d'œuvre des professions et des industries moins qualifiées encore plus, car la plupart des immigrants n'étaient pas qualifiés. Néanmoins, Card a conclu que l'afflux de Mariel n'avait pratiquement aucun effet sur les salaires ou les taux de chômage des travailleurs moins qualifiés, même parmi les Cubains qui avaient immigré plus tôt. Card a suggéré que la capacité du marché du travail de Miami à absorber rapidement les immigrants de Mariel était due à son adaptation aux autres grandes vagues d'immigrants précédentes.
Ethan Lewis évalue deux explications du résultat de Card: (1), si après le pont élévateur, Miami a augmenté sa production de produits manufacturés à forte intensité non qualifiée, lui permettant d'exporter »l'impact du pont élévateur; et (2) si Miami s'est adaptée au pont élévateur en mettant en œuvre de nouvelles technologies complémentaires plus lentement qu'elles ne l'auraient fait autrement. Les résultats de Lewis suggèrent que les salaires sont systématiquement jugés insensibles aux chocs d'immigration locaux car les marchés adaptent la technologie de production à l'offre locale de facteurs. Bodvarsson et al. soutiennent qu'une des raisons pour lesquelles l'immigration n'a pas d'effet négatif évident sur les salaires des habitants est que les immigrants, en tant que consommateurs, contribuent à la demande de leurs services. Ils modélisent une économie où les travailleurs dépensent leur salaire pour un bien produit localement, puis le testent via un réexamen du chariot élévateur Mariel et trouvent des preuves solides que le chariot élévateur a augmenté la demande de main-d'œuvre.
En 2015, George Borjas a publié la première version d'un article qui bouleversait complètement les résultats de la littérature précédente sur le choc d'approvisionnement de Mariel. Borjas a fait valoir que toute tentative crédible de mesurer l'impact sur les salaires doit faire correspondre les compétences des immigrants avec celles des travailleurs préexistants. Au moins 60 pour cent des Marielitos étaient des décrocheurs du secondaire, et l'examen spécifique des salaires dans ce groupe peu qualifié suggère que Mariel a affecté la structure des salaires de Miami. Le salaire des décrocheurs du secondaire à Miami a chuté de façon spectaculaire, de 10 à 30 pour cent (selon le groupe témoin placé sous placebo).
Peri et Yasenov reproduisent également les résultats de Borjas (figure ci-dessus) et constatent qu'une grande déviation négative des salaires des décrocheurs du secondaire à Miami ne se produit que lors de l'utilisation des données de la Current Current Population Survey de mars. De plus, l'écart n'est significatif que dans un sous-échantillon obtenu en éliminant les femmes, les hispaniques non cubains et en sélectionnant une courte tranche d'âge (25-59 ans) parmi les décrocheurs du secondaire. Ces choix très drastiques laissent l'échantillon à Miami aussi petit que 15 à 20 observations par an et l'erreur de mesure du salaire moyen à Miami peut être de l'ordre de 20 à 30% pour cet échantillon. Ils soutiennent que ces restrictions sont problématiques car elles éliminent des groupes de travailleurs sur lesquels l'effet de Mariel aurait dû être particulièrement fort. Ils montrent qu'en ajustant l'échantillon de Borjas pour inclure ces sous-groupes de décrocheurs du secondaire ou en examinant des résultats alternatifs, les différences de contrôle de Miami après 1979 varient considérablement (négatives à zéro à positives) si l'on utilise les données de mars-CPS.
Borjas a répondu avec un deuxième document, destiné à isoler la source des résultats contradictoires. Il a fait valoir que les principales raisons de la divergence sont que Peri et Yasenov calculent les tendances salariales dans un échantillon groupé d'hommes et de femmes, mais ignorent l'effet contaminant de l'augmentation de la participation des femmes à la population active. Ils incluent également les Hispaniques non cubains dans l'analyse, mais ignorent qu'au moins un tiers de ces Hispaniques sont nés à l'étranger et sont arrivés dans les années 1980. Enfin, ils incluent les travailleurs âgés de 16 à 18 ans dans l'échantillon. Étant donné que presque tous ces travailleurs »sont toujours inscrits au lycée et n'ont pas de diplôme d'études secondaires, cette très grande population d'élèves du secondaire est systématiquement classée à tort comme des décrocheurs du secondaire. Borjas soutient qu'il s'agit d'une erreur fondamentale dans la construction des données, qui contamine l'analyse et permet de masquer le véritable effet du choc d'approvisionnement de Mariel.
Plus récemment, Clemens et Hunt font valoir que l'écart entre les analyses de Card, Borjas et Peri et Yasenov du Mariel Boatlift peut s'expliquer par un changement soudain de la composition raciale des données qu'ils utilisent toutes, à savoir la Current Population Survey (CPS) . Cette enquête a lieu tous les mois; et deux ensembles de données tirés de la CPS indiquent également les salaires des travailleurs (le «supplément de mars» et le «groupe de rotation sortante», ORG). Clemens et Hunt soulignent qu'en 1980, les méthodes d'enquête de la CPS ont été améliorées pour couvrir davantage d'hommes noirs peu qualifiés, ce qui avait été sous-estimé auparavant. À partir de l'EPC de 1981, la couverture de l'enquête auprès des hommes noirs peu qualifiés s'est déplacée pour inclure relativement plus d'hommes noirs n'ayant pas terminé leurs études secondaires et relativement moins d'hommes noirs ayant terminé leurs études secondaires (voir la figure ci-dessous).
J'ai vécu à Miami Beach peu après le Mariel Boatlift. Le nombre de sans-papiers et de travailleurs non rémunérés était élevé. (J'étais dans la plomberie à l'époque.) Les Haïtiens se sont mis à leur compte. » La phrase locale était: F— ce travail! Obtenez un haïtien! " Beaucoup de travailleurs haïtiens étaient illégaux », et rivalisaient avec les autres travailleurs à bas salaires pour ce qui était disponible.
Ainsi, les Marielitos ont été un gros problème dans une saga continue de saturation des travailleurs à bas salaires dans le sud de la Floride. Ma question serait; Quels ajustements aux ensembles de données ont été utilisés pour tenir compte de la partie «hors livres» de la population active?
Presque par définition, les Marielitos et les Haïtiens étaient des gens désespérés. Ces gens feront ce qu'il faut »pour survivre. Cela inclut de travailler pour presque rien, ce qui nécessite des arrangements informels.
Un autre aspect rarement mentionné du chariot élévateur Mariel est la classe. Les anciens cubains réfugiés cubains étaient pour la plupart les médecins, les avocats et les chefs indiens »de la pré Castro Cuba. Les Marielitos étaient considérés par ces anciens exilés cubains comme l'écume cubaine de la terre »et traités comme tels. Mes informations anecdotiques racontent l'histoire d'une classe d'élite déplacée de Cuba, vivant en Floride, reproduisant les attitudes de l'ancien système social dont elle avait été expulsée.
Enfin, rappelez-vous que le Mariel Boatlift a été un coup de maître de Castro. D'un seul coup, il a vidé ses prisons de ses petits criminels et semé la dissension et le chaos dans la communauté des exilés cubains du sud de la Floride. Il a également déplacé un problème social et budgétaire majeur de Cuba aux États-Unis. J'ai lu qu'il y avait encore des indésirables de Mariel Boatlift »détenus dans les prisons fédérales du Sud.
L’indépendance énergétique grâce aux véhicules zéro émission
La dernière proposition de la Commission occidentale concernant l'élimination progressive des véhicules utilisant des combustibles fossiles ainsi que la promotion d'un transport sans émission est un pas important vers les objectifs du Green Deal européen et de REPowerEU. Cet essai examinera les informations relatives à la législation recommandée, les difficultés rencontrées tout au long de sa mise en œuvre et les avantages possibles pour l'environnement, le bien-être public et le climat économique occidental.
La Commission européenne a mis en place de nouvelles lois avec des objectifs engagés pour réduire les polluants dans l'industrie du transport. La proposition vise à rendre tous les nouveaux autocars de ville absolument sans émissions d'ici 2030 et à réduire les émissions des véhicules lourds, y compris les camions et les autobus longue distance, de 90 % d'ici 2040. Cet effort répond à la demande croissante de services de la part des villes et des nations européennes pour un transport obligatoire sans émissions, ainsi qu'aux questions croissantes concernant les émissions de l'industrie automobile lourde.
Le passage au transport sans émissions ne se fera pas sans difficultés, car un certain nombre d'obstacles devront être surmontés pour atteindre les objectifs recommandés :
Progrès technologiques : À l'heure actuelle, 99 % des véhicules utilitaires légers du parc automobile de l'UE sont équipés de moteurs à combustion interne alimentés par des carburants non renouvelables importés. Pour atteindre l'objectif d'absence totale d'émissions, il est essentiel de développer des systèmes optionnels tels que l'électricité, l'hydrogène et d'autres sources d'énergie propres.
Amélioration des installations : La mise en œuvre de transports absolument sans émissions exige des investissements importants dans les infrastructures, comme les stations de recharge pour les véhicules électriques, les stations de ravitaillement en hydrogène, Easee ainsi que les systèmes de distribution.
Considérations économiques : La transition vers des transports sans émissions peut entraîner des dépenses initiales plus importantes pour les secteurs public et privé, ce qui peut constituer un obstacle important à court terme. En outre, l'effet sur le travail dans les secteurs des voitures conventionnelles et des combustibles fossiles doit être pris en considération.
Adaptation du marché : Il sera essentiel de veiller à ce que la demande de véhicules à émissions nulles corresponde à l'offre, comme le souligne la lettre de 11 régions métropolitaines européennes. Les constructeurs doivent investir dans le développement et la production d'automobiles sans émissions pour répondre à la demande croissante.
Malgré les défis à relever, le passage à un mode de transport sans émissions peut présenter des avantages considérables :
Effet environnemental : en éliminant progressivement les véhicules à énergie fossile, l'UE peut réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre ainsi que d'autres polluants, ce qui permet de lutter contre le changement climatique et d'améliorer la qualité de l'air.
Santé publique : La réduction de la pollution atmosphérique due aux transports entraînera une diminution des problèmes respiratoires et cardiaques, ce qui se traduira par une amélioration de l'assurance maladie générale et une réduction des coûts des soins de santé.
Liberté d'approvisionnement en énergie : L'UE étant actuellement fortement dépendante des importations de combustibles fossiles, le passage à des sources d'énergie propres créées au niveau national renforcera la liberté et la sécurité d'approvisionnement en énergie.
Concurrence économique : L'amélioration et la mise en œuvre de technologies totalement exemptes d'émissions créeront de nouvelles professions et stimuleront l'innovation, ce qui stimulera l'économie européenne et renforcera sa compétitivité sur le marché mondial.
Les lois recommandées par la Commission occidentale pour l'élimination progressive des automobiles à carburant fossile constituent une étape essentielle vers la réalisation des objectifs de l'offre écologique européenne et de REPowerEU. Même si le passage à des moyens de transport ne produisant absolument aucune émission se heurte à des difficultés, le fait de les surmonter se traduira par des avantages substantiels pour l'atmosphère, le bien-être public et l'économie européenne. En investissant dans cette transition, l'UE montre son engagement en faveur d'un développement durable à long terme et donne l'exemple au niveau mondial en matière de lutte contre le réchauffement climatique et la détérioration de l'environnement.
Gestion de crise: le bilan de la Chine et du Covid-19
Une convention internationale, complétée à distance, enquêtera et parlera des leçons de la forte incidence internationale. Avant que la planète ne connaisse une quelconque expertise dans le nouveau coronavirus qui a déclenché une inquiétude mondiale, un ophtalmologue dépendant de Wuhan, Li Wenliang, a observé quelque chose d'étrange chez certaines victimes. Ils semblaient avoir contracté un autre virus informatique qui ressemblait à un syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), qui entravait la Chine il y a pratiquement une époque. Quelques jours plus tard, après que Li eut reçu un message d'avertissement sévère à de nombreux médecins à l'intérieur d'un bavardage de groupe, le médecin de 34 ans a été convoqué par les forces de l'ordre, qui l'ont contraint à signer un avis avouant de «faire de faux commentaires "qui avaient" perturbé l'ordre interpersonnel. " Li est maintenant décédé, souffrant du virus informatique lui-même - maintenant connu sous le nom de COVID-19 - sur lequel il a sonné l'alarme de sécurité. La mort de Li - ainsi que d'autres révélations des efforts de la Chine pour faire taire les dénonciateurs de COVID-19 - a déclenché l'indignation mondiale, et à juste titre. Si le gouvernement était plus soucieux de protéger la santé générale du grand public que de contrôler les détails peu flatteurs, il aurait peut-être été en mesure d'empêcher la propagation du virus informatique. Jusqu'à présent, COVID-19 a touché vous-même plus de 74 000 personnes en Asie, avec plus de 2 000 morts. Néanmoins, ce n'est pas la toute première fois que le déni d'indépendance de la conversation est lié à un bien-être public mortel urgent en Chine. Une fois que l'épidémie de SRAS a commencé en 2002, les organes du gouvernement chinois ont également, au début, fait un effort pour y faire face. Heureusement, Hu Shuli - le créateur et rédacteur en chef de Caijing, un hebdomadaire commercial - a exposé les machinations des fonctionnaires assez rapidement. Juste après avoir étudié que des patients de Pékin souffraient de fièvres mystérieuses, elle a envoyé des journalistes dans des hôpitaux privés pour interroger des médecins. Les révélations de Caijing ont aidé à faire pression sur les chefs de file de la Chine pour qu'ils reconnaissent ouvertement le SRAS - première étape vers la livraison du virus gérable. Au moment où le SRAS a été maîtrisé, le virus a continué de se propager à plus de 8 000 personnes dans le monde et en a détruit près de 800. Mais la répression de la liberté d'expression en Asie a un pedigree de santé publique ouvert encore plus bouleversant. De plus, il a joué un rôle important en permettant la dévastation causée par le grand bond en avant de Mao Zedong - la plus grande calamité que l'Asie ait connue parce que le Parti communiste a obtenu le pouvoir en 1949. En 1958, Mao a déterminé que, pour parvenir à une industrialisation rapide, les villageois devraient être regroupés de force dans des communes, où ils pourraient effectuer des tâches industrielles qui, ailleurs, auraient fait confiance à des appareils et des usines. Par exemple, des milliers de personnes ont été chargées de produire du métal dans de minuscules fours de jardin, généralement en faisant fondre des outils de récolte.