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31Juil/18Off

Mettre en place un groupe international de lutte contre la contrefaçon

La montée en puissance des actifs immatériels d’abord dans certains secteurs de l’économie, notamment avec les marques dans le domaine du luxe, puis dans les secteurs industriels, avec par exemple les brevets pour certains médicaments ou les pièces détachées d’automobile, et enfin récemment dans le secteur culturel, avec le développement du téléchargement illégal, ont fait prendre conscience de l’importance de la lutte contre la contrefaçon et le piratage. Les actions de prévention, dont témoigne la récente campagne d’information du ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie sur les risques liés à la contrefaçon, mais également de sanction à l’égard des contrefacteurs sont désormais devenues un réflexe pour les autorités françaises. Cette préoccupation s’étend à d’autres pays, qui ont pu par le passé fonder une partie de leur développement sur la copie de biens protégés mais qui, désormais plus avancés dans la montée en gamme technologique, se retrouvent confrontés à la contrefaçon d’autres pays. Longtemps accusé de copie dans les années soixante et soixante-dix, le Japon est aujourd’hui très impliqué dans la lutte contre la contrefaçon. Dans le cadre du projet du précédent Premier ministre de faire du Japon la nation de la propriété intellectuelle, la lutte contre la contrefaçon est devenue une priorité. Il n’en va cependant pas de même dans tous les pays. Même si elles reconnaissent l’intérêt du sujet et se lancent dans des actions spectaculaires contre les contrefacteurs, les autorités de plusieurs pays émergents restent, aux yeux des industriels occidentaux, en retrait en matière de protection des droits de propriété intellectuelle. En 1989, dans le secteur financier, la France a été à l’initiative de la création du groupe d’action financière en réponse à des préoccupations croissantes au sujet du blanchiment de capitaux. D’abord limité aux pays du G7, le GAFI réunit aujourd’hui, parmi ses membres ou observateurs, de grands pays émergents comme le Brésil et la Chine. Il assure le développement et la promotion des politiques nationales et internationales de lutte contre le blanchiment des capitaux.

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